Les millenials mènent la vie dure aux entreprises ainsi qu’aux recruteurs.
Parfois considéré à tort comme étant peu motivés, fainéants ou ayant des exigences trop importantes, les millenials mènent décidément la vie dure aux entreprises ainsi qu’aux recruteurs. Pourtant, si certains déplorent le manque de motivation et d’ambition d’une génération, celle-ci dispose pourtant de nombreux atouts à faire valoir au sein d’une entreprise.
Mot souvent utilisé à tort et à travers les millenials, ou milléniaux en français, aussi appelés génération Y ou génération Z sont les personnes nées à l’aube du deuxième millénaire, dans les années 90, voire, 80. Bien que les caractéristiques exactes en matière de date soient floues, ce sont plus globalement des jeunes gens nés à l’orée de l’année de 2000 et de la transformation numérique, l’avènement d’Internet, des TIC et des réseaux.
Contrairement à la génération Alpha, ceux nés après 2010, les générations Y et Z ont eu le temps de connaître l’évolution et l’influence grandissante d’Internet et de la technologie. La génération Alpha, quant à elle, est totalement née avec et n’a jamais connu cette époque sans Internet, sans smartphone et sans réseaux sociaux. Les millenials représentant 41 % des employés à l’heure actuelle, il est ainsi nécessaire de prendre en compte leurs revendications et de savoir les séduire afin de bénéficier des meilleurs talents d’une génération qui refuse de répéter les erreurs de leurs prédécesseurs.
Si cette génération fait tant parler d’elle, en particulier dans le cadre du monde du travail où elle s’avère être un véritable casse-tête pour les recruteurs et chefs d’entreprises, c’est principalement à cause d’aspirations différentes. Le monde du travail a évolué au début des années 2000. Désormais, faire toute sa carrière au sein d’une même entreprise semble délirant, là où la génération X pouvait parfaitement s’épanouir au sein d’une même entreprise.
Les attentes de ces jeunes diplômés et futurs entrants sur le marché du travail sont parfois en complet décalage vis-à-vis des attentes des recruteurs et des chefs d’entreprise. Pourtant, ces jeunes versatiles, à l’aise avec les outils numériques et possédants de nombreux soft skills ont tout le potentiel pour devenir des atouts sur le marché du travail. Cependant, il reste nécessaire de savoir comment les attirer et les fidéliser.
Comme évoqué plus haut, contrairement à leurs prédécesseurs, les millenials ne possèdent pas du tout les mêmes attentes du monde du travail. Ces derniers sont généralement plus flexibles et en quête de sens. L’une des principales valeurs portées par cette génération reste avant tout la liberté et la volonté de s’épanouir sur le lieu de travail.
Contrairement à ce que de nombreux recruteurs peuvent s’imaginer, les millenials ne sont pas uniquement en quête de gros salaires. Si certains profils peuvent exiger des salaires démentiels, c’est généralement pour rembourser le coût de leurs études ayant pu coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros. Mis à part ces circonstances, les millenials sont, bien au contraire, capables d’accepter des salaires plus faibles ou une entreprise d’une renommée moins importante si cela leur permet de s’épanouir et d’occuper un poste, effectuer des missions, qui ont du sens à leurs yeux.
Conséquemment à la crise de la Covid-19, à la transition numérique des entreprises, ainsi qu’aux nouveaux défis environnementaux que devra relever l’humanité pour garder une planète Terre viable pour notre survie, le monde du travail a dû s’adapter sur ces dernières décennies et plus particulièrement ces 5 dernières années.
Flexibilité, diversité, inclusivité, soft-skills, voilà les nouveaux mots d’un Nouveau Monde. 3 ans de pandémie et plusieurs mois de léthargie ont suffi à radicalement modifier nos habitudes, nos attentes ainsi que les exigences des entreprises.
Si l’adaptabilité et l’autonomie sont les principales qualités des millenials, ils sont également en recherche de flexibilité au sein de leur entreprise. La digitalisation des entreprises à effectivement entraîné de nouvelles pratiques, dont celle du télétravail.
Le télétravail ou home-office était déjà présent avant la pandémie. Il est désormais disponible dans toutes les entreprises pour tous les salariés. Grâce à la transformation numérique des entreprises, de nombreux postes et de nombreux secteurs d’activités ne nécessitent plus spécifiquement une présence physique. Un ordinateur et une connexion Internet suffisent désormais à pouvoir travailler de n’importe où. Le télétravail est ainsi particulièrement prisé par les agences de communication, de webmarketing ou par les développeurs web.
L’explosion du nombre d’entrepreneurs en freelance est également une preuve de cette volonté d’être flexible, de pouvoir travailler n’importe quand, depuis n’importe où. Horaires flexibles et liberté dans l’organisation du travail sont les mots d’ordre pour satisfaire une génération qui peut sembler capricieuse, mais aussi pleine de promesses. D’où l’importance de développer et d’afficher des pratiques managériales innovantes.
Les attentes des recruteurs en matière de soft-skills ont beaucoup évolué ces dernières années. Les softs-skills ou compétences douces, compétences interpersonnelles, par opposition aux hard-skills qui sont des compétences techniques, sont désormais bien plus recherchées. Effectivement, une compétence technique s’acquiert, alors qu’un savoir-être lui ne peut s’acquérir ou se modifier facilement. Ce sont ces fameux soft-skills qui feront toutes la différence durant un entretien entre deux candidats similaires. Ce sont aussi les soft-skills d’un recruteur qui marqueront peut-être un candidat et feront qu’il se tournera vers une entreprise plutôt qu’une autre.
Voici une liste des soft-skills les plus recherchés et qui seront les plus présents chez les millenials.
La diversité et l’inclusivité sont parmi les plus grands combats des millenials. Effectivement, conscient des injustices sociales, ces derniers tentent par tous les moyens de rétablir un équilibre et de favoriser l’inclusivité : personnes en situation de handicap, minorités ethniques et religieuses, LGBTQ+, lutte contre les inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Voici autant de sujets qui touchent profondément les générations X et Y.
Disposer d’une politique d’inclusivité et favoriser la diversité au sein d’une entreprise permet non seulement de bénéficier de plusieurs profils différents, à condition de savoir les manager, particulièrement en ce qui concerne la diversité culturelle, mais il s’agit aussi d’un atout pour mettre en avant son entreprise comme innovante.
Remise des diplômes et discours des diplômés d’HEC le 11 juin 2022 et d’AgroTech le 30 mai 2022. Quel point commun entre la première école de commerce française et la prestigieuse école de l’industrie des sciences et du vivant ? Deux journées marquées par plusieurs discours. Le premier, celui d’Anne-Fleur Goll, jeune diplômé de la plus prestigieuse école de commerce en France a pointé un profond mal-être qui la traversait, car consciente que l’école dans laquelle elle a étudié formait à des métiers détruisant les écosystèmes et favorisant l’accroissement des inégalités. Face à l’urgence du réchauffement climatique, les jeunes diplômés se tournent désormais vers des métiers portés sur l’environnement, porteur de sens et d’espoir pour un avenir meilleur.
Le deuxième discours, ou plutôt les discours ont eu lieu lors de la remise des diplômes de l’école AgroTech Paris. Des discours là encore, marqué par un mal-être, celui de voir que les métiers pour lesquelles ils se destinaient, à savoir principalement ceux de la filière agroalimentaire, détruit les sols, pollue la planète et participent au réchauffement climatique.
Cela prouve donc que cette nouvelle génération n’est plus nécessairement en quête de gros salaires, d’une évolution rapide en interne ou d’avantages. Une partie de ces nouveaux travailleurs fraîchement diplômés sont avant tout en quête de sens dans leur travail.
Les pratiques managériales ont évolué, mais les manières de recruter ont-elles aussi évolués. Désormais, de nombreuses entreprises passent par les réseaux sociaux pour recruter leurs futurs talents. Le format vidéo, à la Brut ou Konbini, en guise de fiche de poste peut également susciter l’intérêt et marquer une différence avec d’autres entreprises.
En ce qui concerne le contenu de cette communication, il est nécessaire de mettre en avant les valeurs de l’entreprise ainsi que la possibilité d’évoluer en interne. Enfin, n’hésitez pas à rappeler les engagements RSE de votre entreprise au sein de votre fiche de poste.